Le blog, nos aventures, bientôt les vôtres.

24h dans le Mont Artzamendi

Dans le Pays Basque il existe un col que les cyclistes surnomment l’Enfer Basque. C’est une petite montagne proche d’Espelette avec un centre de télécommunication à son sommet. Ce même centre est visible les jours clairs à plusieurs de dizaines de kilomètres aux alentours. Pourquoi est-elle surnommée l’enfer ?

Le sommet à 980 mètres, ce qui est terrible ce sont les pourcentages pour l’atteindre. Plusieurs kilomètres sont à plus de 15%, il est difficile de pouvoir garder du rythme dans de telle pentes ! La montée autant que la descente sont difficiles. Le Ventoux ou le Tourmalet à coté sont en faux plats montants…

Depuis quelques semaines mon entrainement est focalisé sur les différentes pentes raides du coin et je sens que je m’améliore. C’est sûrement grâce à ces acquis que l’idée m’a pris de me lancer un défi : « Faire le plus de montées possible d’Artzamendi en 24h ». C’est une bon entrainement de dénivelé et d’endurance mentale pour l’ultra distance.

Après avoir lancé le challenge sur les réseaux sociaux et encouragé les cyclistes du coin à venir partager quelques montées avec moi je n’avais plus qu’à me préparer et me lancer !

Vendredi 14 Juin,

Finalement la météo se présente plus que mauvaise, l’après midi est radieuse mais des orages s’annoncent pour la nuit et la pluie devrait démarrer dès 16h. Cela n’empêche pas les copains d’être venus m’accompagner. On s’élance pour cette première montée sous le soleil !

Arrivé au sommet je fais une belle photo du sommet sous le soleil (moment très important) et me lance dans la descente, en milieu de parcours je commence à prendre quelques petites gouttes, il est à peine 15 heure la pluie est en avance. Je passe au camion qui est mon camp de base, change de bidon et repars directement pour la deuxième. Avec moi c’est Clément qui s’y colle pour une deuxième montée. Malheureusement pour nous on ne voit plus le sommet qui est pris dans la brume.

Une fois rentrée dans la brume à environ 3 kilomètres du sommet on y retrouve de la pluie et pas mal de vent, j’ai déjà ma veste de pluie pour rouler… Finalement sur les montées suivantes de l’après midi la météo reste la même, des petites averses sur le bas et une entrée dans le nuage avec de la pluie et du vent sur les 3 derniers km. Je ne peux pas rouler avec mes lunettes, dans les montées je crée de la buée, dans la descentes la visibilité est nulle avec le brouillard, la pluie.

Étonnement les descentes se passent plutôt bien, les pneus en 40 de large me permettent de garder une belle adhérence. En parlant du vélo la transmission en plateau de 42 et cassette de 10/50 avec un dérailleur de VTT qui me permet de garder un minimum de cadence dans la pente et de ne pas trop forcer sur mes jambes pour grimper.

Bref les montées s’enchainent, tout va bien mise à part la pluie qui s’intensifie et me trempe totalement, à chaque descente j’en profite pour me réchauffer, me changer et manger dans mon camp de base, le Vito Groupe Clim.

C’est ma sixième montée, Tom un copain m’attend en bas pour m’accompagner, nous sommes sur la fin de journée. Fringant il m’annonce qu’il vient pour faire au moins 2 montées, avec les conditions au sommet j’en doute un peu mais je ne lui dis rien. Dans la montée on se retrouve avec quelques mètres d’écart, de toute façon on ne peut pas se parler la météo est trop mauvaise. La pluie est vraiment intense maintenant, j’ai même mis ma veste de pluie avec la capuche…

Au milieu de la descente je ressens des sensations étranges dans ma roue avant et surtout dans mon frein avant. Je m’arrête pour voir car la roue freine seule… Mon écrou de disque s’est complètement desserré et est sorti, le disque n’est maintenu que par l’étrier et les cannelures du système center lock. J’essaie de le resserrer et rien à faire. Au bout de 5 minutes d’essai sous la pluie je finis par démonter la roue et enlever le disque. La fin de la descente se fera uniquement avec le frein arrière.

Arrivé en bas comme après chaque descente sous la pluie je prends mon temps dans le Vito pour me réchauffer, me changer et manger. Au menu ce soir c’est Risotto et Banana Bread (en partie) Tom me rejoint quelques minutes plus tard, il ne fera qu’une seule montée ce soir !

Cette fois ci la nuit est bien tombé, je m’élance pour ma première montée seul depuis le début, c’est ma septième. J’ai mes lampes allumées et ma musique dans les oreilles. Ce soir c’est Johnny, la montée se passe bien et je prends encore pas mal de pluie. Dans la descente je me demande pourquoi je suis là… Je suis trempé, j’ai froid et l’eau me pique le visage dans les descentes.

Au camion un nouvel ami provenant de Bordeaux m’a rejoint, il vient faire des montées avec moi. C’est la magie des réseaux sociaux ! On arrive au sommet aux alentours de minuit et par chance la pluie a cessé. Enfin une montée sur le sec ! On enchaine immédiatement sur une deuxième !

Ça y est j’ai passé les 8800 mètres de dénivelé et donc l’Everest ! sur la prochaine montée je serais à 10 000mD+. Encore un nouvel ami nous a rejoint sur le parking, il est 4h30 du matin, il vient lui faire 2 montées ! (en plus il est venue avec du café) On est donc trois à ce moment là à rouler et la météo est toujours relativement bonne.

Nouvelle montée, mon ami de Bordeaux part se reposer pendant qu’Alan un copain de Bayonne est arrivée, il vient faire une montée avant d’embaucher à 9h ! Lui aussi m’a pris du café !

Le jour se lève et la météo se dégrade un petit peu, on roule toujours bien et les pauses au camion sont assez longues, il faut bien déjeuner et raconter quelques blagues.

Mes compagnons de nuit partent au boulot maintenant et j’ai la relève qui vient d’arriver, Michel, Caro et Emilie, pour encore un petit déjeuné. Je dois gérer cependant mes pauses car il me reste 6 heures et un aller retour plus la pause me coute 2 heures. Je sais donc que si je ne traine pas trop je finirai à 14 montées.

12 eme montées, 13 eme, ça y est je suis dans la dernière ! Un équipe de jeune entre 16 et 20 ans sont là pour m’accompagner, je peine un peu derrière mais je continue, c’est la dernière et la vision de l’arrivée me fait plaisir !

On arrive au sommet et le soleil est même revenu pour l’occasion ! On profite pour célébrer la fin du défi une première fois au sommet ! C’était pas si long en fait. Une fois en bas tout le monde est là, on peut célébrer une deuxième fois tous ensemble et je me dis que c’est fini en mangeant du pâté et du saucisson !

C’était une belle partie de manivelle, un bel entraînement et un beau challenge ! J’ai eu 24h pour y réfléchir, les cyclistes Basques ont raison : Artzamendi c’est l’enfer ! Mais c’est ce qu’on aime…

Un énorme merci à toutes les personnes qui m’ont accompagnées ! Un grand merci aussi à Antoine, Yoan et Lionel des médias qui préparent une très belle surprise !!! Adrien Ballanger et Yoan Imbert pour les photos.

Sans oublier mes partenaires, Canyon, Hutchinson, Neo Wheels, Groupe Clim, Miss Grape, Spad channel, SUPERVELO, Glaces Romanes, Ttilika et bien sûr GCN en Français

L’activité sur Strava : https://strava.app.link/2csoWgmm0Kb

La Desertus Bikus #3 2024 de Max

13 Avril 2024 Nous y voici, ma première course d’ultra distance de l’année et pour la troisième fois je participe à la Désertus Bikus.

Cette année cette course d’ultra nous amène de Hasparren dans le pays Basque à travers l’Espagne avec pas moins de 7 checkpoints à valider sur le parcours libre pour finir au Portugal dans la ville de Sétubal. 

Depuis le mois de Janvier j’ai repris ma préparation « ultradistance » avec beaucoup de longues sorties pour banaliser les longueurs et rendre ces efforts faciles afin de pouvoir pousser plus fort lors des courses. Après un mois de janvier débuté malade j’ai quand même réussi à faire mes entrainements. Dans cette lancée, j’ai continué sur Février mais j’ai subi une chute ralentissant ma préparation. N’aillant que les week-ends pour m’entrainer, chaque semaine était précieuse. J’ai tout de même réussi à faire un bon mois et j’ai enchainé sur le mois de Mars malgré une météo assez mauvaise. J’ai une nouvelle fois subi une chute qui m’a ralentit dans ma préparation. Fin Mars j’ai réussi à pousser un peu plus en finissant sur un très bon weekend de Pâques avec 600 km fait en 3 jours avec même une cyclosportive au milieu (la Beuchigue

Laissez moi maintenant, vous faire la présentation de la course. Pas de parcours, juste un passage a des checkpoint imposés. Nous avons eu les coordonnées GPS de ces checkpoints trois mois à l’avance et comme chaque année mon but est de faire la trace la plus efficace possible. Le but dans ma situation est de minimiser le dénivelé, trouver de bonnes opportunités gravel et avoir le moins de km possible bien sûr! Bien aidé par Clément Bancons, nous avons réussi à faire une belle trace de 1377 km pour 10500 D+. Le départ de la course était proche de la maison et les dernières semaines avant le départ m’ont également permis d’aller tester différents itinéraires, en particulier le passage de la frontière et le parcours dans le Désert de Bardenas. 

Passons au vélo maintenant et au setup complet. Ayant avec GCN plusieurs Canyon j’ai assez rapidement choisie l’Aeroad, les longues lignes droites espagnoles et la vitesse nécessaire pour jouer devant me faisant choisir la vitesse plutôt que le confort. Au vélo d’origine j’ai du échanger les plateaux pour des Rotor QRings Ovale, monter une paires de roues Néo Wheels en 55mm (bien plus légère que les Dt Swiss). J’ai monté une selle italia Novus (découverte juste avant la course) et enfin j’ai réussi avec l’aide de AEROPLUG à monter mes prolongateurs sur le cintre combo Canyon. Pour les sacoches je fais confiance à Miss Grape pour ma troisième année. 

Question pneu le choix était primordial et bien aidé par Hutchinson j’ai monté des Challenger en 32 mm conçu pour résister à toutes les situations. 

La course : 

Après une bonne semaine de repos et une belle après midi à dormir je suis prêt pour le départ, prévu pour minuit. 

A mon arrivée sur place je mesure la popularité grandissante de la course, nous sommes près de 300 participants cette année, l’ambiance est comparable aux autres années: conviviale et anxieuse face au défi qui nous attend. On se retrouve avec l’équipe Fastclub, on rigole pas mal tous ensemble, on est tous prêts avec chacun nos objectifs et nos parcours. Le couteau entre les dents on part pour la course ! Des les premiers mètres pas mal de participants roulent assez vite. Je suis de la partie avec Clément, à nos cotés le grand Justinas Leivaka qui fait office d’épouvantail sur la course. 

A chaque croisement les groupes se divisent, les possibilité sont multiples pour basculer en Espagne, on se retrouve à seulement 5 ou 6 en direction de St jean Pied de port, personne ne prend de gros relai dans le groupe, de mon coté je gère mon rythme pour assurer la distance, Clément se sacrifie et prend des énormes relai et maintient un gros rythme, je sais qu’il le fait pour m’aider. On arrive à Saint-Etienne de Baigorry, je tourne et file vers Banca, Urepel et le col de Urkiagua. Je croise un groupe et accélère pour m’isoler, je ne souhaite pas subir le rythme d’autres coureurs. Je vois une lumière pas loin derrière qui reste à quelques mètres, je l’interpelle avec un « t’es qui toi? » et on commence à discuter. C’est Loris Pasquier, une des prétendants à la victoire qui a décidé de me suivre plutôt que de suivre son propre parcours… Cela fait parti des choses que j’aime moins dans la course avec le drafting autorisé mais on discute bien c’est sympa, on roule même très bien ensemble. Il me lâche un « moi les lignes droites c’est pas mon truc… » (il est donc foutu).

On fait une traversé de Pampelune sans circulation avec des conditions météo parfaites et on enchaine les kilomètres d’une facilité déconcertante. On arrive déjà à l’entrée du Désert de Bardenas, à voir la vitesse à laquelle on roule je me dis que possiblement on va arriver en tête au CP1, je garde donc le rythme sur ces 30 kilomètres de gravel. Des pistes que je connais bien car je les ai repéré quelques semaine avant justement. Ça roule tellement bien que je peux presque rouler sur les prolongateurs. Une fois le passage de la petite rivière franchis ou je montre à Loris où passer sans souci je prends un rythme un peu plus conséquent et crée un petit écart, je fonce en direction du CP. Je ne vois aucun phare à l’horizon, je serai peut être premier au cp. 

J’arrive au cp1 et découvre que Mathieu est déjà la, il vient d’arriver quelques minutes juste avant,  je fais demi tour rapidement et repars avec lui, on est encore sur un gros rythme et on se dit qu’on va rouler ensemble pour creuser l’écart sur les autres copains. Pour la sorti du Désert nous avons chacun notre trace, on se sépare avec un magnifique levé de soleil (au passage j’ai plus d’une heure d’avance sur mes estimation) 

Le jour se lève et les kilomètres défilent, très vite il commence à faire très chaud, je n’ai pas encore enlevé toutes mes affaires, il faut dire que je roule sur un bon rythme et je ne m’arrête pas pour le garder et creuser des écarts. 

KM316, premier stop, coup de chaud, je m’arrête sous un arbre à l’ombre, me déshabille mange un wrap que Emilie m’avait préparé et me refroidi plus globalement. Je reprends la route en meilleur état que je ne l’ai quitté. Assez rapidement je profite de la traversée de quelques villes pour prendre des glaces, des eaux gazeuses et coca cola dans les bars que je croise. 

A l’approche du CP2 je suis toujours en deuxième place, derrière moi ça remonte fort, Florent Dumas, Florian Moreau, Loris Pasquier et Justinas Levaika. J’enchaine, me ravitaille et roule kilomètres après kilomètres, les chiffres sont dingues et les lignes droites interminables. 

Il est 22h, je viens de passer au CP3 et j’en suis à 550 km depuis le départ. J’arrive sur la ville de Buendía, première surprise, j’y suis déjà passé l’an dernier et je m’en rappelle bien car je m’y étais arrêté pour manger, je connais donc déjà l’emplacement du restaurent et leur carte. J’y rentre et commande le même sandwich que l’an dernier, je montre même au serveur une photo de lui de l’an dernier. Un cycliste me rejoint à ce moment la, c’est Florian Moreau, il parait être neuf alors que je suis détruit la tête dans mon assiette. Je mange difficilement mon sandwich et ma tortilla et par en quête d’un abris pour dormir. 

Je visite la ville mais rien de fameux pour dormir, je reprends la route et téléphone à Emilie au même moment, il doit être environ minuit à ce moment la. Elle regarde sur Google les prochaines villes en quête d’un abris quatre étoiles pour que je puisse dormir. Je rentre après une vingtaine de kilomètres dans un village ou des arches sont devant la mairie mais je ne les sélectionne pas car le lieu est beaucoup trop éclairé. Je fais le tour du village et pousse la vieille grille du parvis de l’Eglise. Son porche avec ses marches d’escalier me semblent accueillant. À l’abris des lumières et du vent je m’installe dans ma couverture de survie pour dormir. Je mets le compte à rebours pour une heure et m’endors immédiatement. Le réveil sonne, je relance pour une heure supplémentaire. 

Je me réveille, reposé, même étonnement frais, je prends un gel au café pour simuler un petit déjeuner et repars dans la nuit. Pour passer la nuit restante je me lance dans l’écoute de podcasts d' »Affaire Sensible » de France Inter, le thème : Les drames en montagne. (NB : Patrick DROUEL, j’espère ne jamais être dans un épisode). Je croise à ce moment Florian, qui est gelé après avoir passé une nuit horrible. Quelques km plus tard nos deux routes se séparent et je me relance dans mes épisodes tout en roulant sur un bon rythme. 

Le jour se lève petit à petit et je remonte sur Florent Dumas et Mathieu Kalia, Florent fait des erreurs de parcours, Mathieu le passe, de mon coté j’ai du gravel agressif pour reprendre des kilomètres et du temps. Tout se passe très bien, je vois sur Instagram que Florent est passé de nuit au cp Barrancas, j’en profite pour lui envoyer une photo de l’endroit en plein jour. 

Je finis par retrouver Florent dans une station service et on en profite pour blaguer quelques minutes, je lui paie une bouteille d’eau, il me passe une banane (avec le mot : tu la mangeras cette nuit quand tu seras fatigué… Il n’a pas le temps de finir sa phrase que j’ai déjà fini la banane verte, cela faisait des heures que je voulais manger un fruit !) On repart en direction du CP5 et du CP6.

Après la descente de Sancti-Spíritus, on découvre un endroit incroyable, on ralentit, discute et prenons des photos. Une fois les paysage passés on recommence à monter, Florent me lance un « aller va le chercher »  et je m’exécute immédiatement, je sais que Mathieu n’est pas loin. À ce moment là il y a de belles portions gravel ou je me régale de vitesse, ça dérape mais ça passe sans problème, c’est plaisant aussi de faire des dérapages. 

Sortie du CP6 je croise l’équipe de la course, échange deux blagues avec Victor qui filme et continue sur mon rythme. J’arrive sur un détail sur mon compteur, une pointe qui me montre un chemin que je n’avais pas réussi à tracé. C’est un chemin piéton, il a l’air propre, je m’engage dedans, ça me permettra peut être de passer en tête. Je finis par pousser mon vélo dans la bonne humeur, je sais que je gagne des km. Arrivé au sommet je vois la route en contre bas, je n’avais pas prévu ce « talus » d’autoroute à descendre… Bon un peu d’escalade n’a jamais fait de mal. Après une descente un peu sport je me retrouve sur la route et fier de mon raccourci je continue à pédaler. 

Quelques kilomètres plus loin, je tourne sur la droite pour récupérer une route secondaire qu’avec Clément nous avions sélectionné. Le bitume est vraiment abimé, je zigzag entre les trous sur plusieurs kilomètres avant de retrouver une nationale. Le jours se couche, je viens de passer la barre des 1000 kilomètres, c’est la dernière ligne droite, la dernière nuit. 

Mon parcours n’est pas si mauvais finalement, après cette route abimée je fais de la nationale et j’enchaine sur de la piste gravel le long de l’autoroute qui roule très bien, aucun souci de ce coté là. Question paysage je ne me pose pas de question, il fait nuit noire. Sur ces petites routes de Gravel je vois arriver derrière moi une voiture de police, Les policiers me font signe et je m’arrête, (je vois l’amende pour les écouteurs arriver à grand pas) je leur dis « Es una compéticion »  et il me réponde ok ok aller vas y ! 

J’arrive maintenant dans Mérida, il me faut absolu trouver à manger pour passer la nuit, ça tombe bien je trouve un McDonald, ni une ni deux je commande 2 cheeseburger et 9 nuggets avec un jus d’orange. Je remplis mon camel back dans les toilettes, mange les deux cheeses et reprends la route. Mathieu m’a dépassé alors que je mangeais mon cheeseburger (retour de karma d’avoir choisi la malbouffe, mais j’ai su après coup qu’il avait fait de même), nous sommes à moins de 5 kilomètres d’écart. 

Une fois mes nuggets terminés je me lance dans un contre la montre pour le dépasser et ainsi atteindre son moral. Impossible, pendant plus de deux heures je roule à fond sans le rattraper, lui fait de même devant… Le chrono est tellement intense que j’en ai mal aux tibias (j’ai même enlevé mon kway pour être plus Aero) On traverse la frontière et la route se dresse pour une montée interminable, d’un coup je me sens complètement épuisé, j’ai trop pousser sur le clm… 

Le coup de pédale est lourd, comme ma tête, je ne vais pas passer en tête cette nuit… Je suis en recherche d’un endroit pour dormir mais rien n’est idéal, c’est une longue route avec des platanes sur le coté. Je roule et trouve une un portail d’entrée de domaine avec un palmier sur le coté. Je suis à l’abris du vent et grande surprise, des branches de palmier sont au sol. Étonnement je suis dans un spot incroyable. Je m’installe toujours dans ma couverture de survie pour dormir 30 min + 15 min. 

Je reprends la route, correctement dans le brouillard mais avec l’objectif d’arriver à Evora pour le petit déjeuner. Je m’y étais déjà arrêté lors du Bikingman Portugal l’an dernier. Après un petit déjeuner au ralentit mais indispensable je reprends ma chasse. Je suis en embuscade et j’attends un faux pas de Mathieu. Il reste 200 km environ. 

J’enchaine les kilomètres sur un rythme normal, sans faire de pause, c’est la dernière ligne droite et la chaleur est accablante. J’arrive au dernier CP, j’avance jusqu’à la falaise. Fait quelques photos. Emilie me téléphone à ce moment la… En furie, elle me pousse pour que je prenne le même Ferry que Mathieu, on a seulement 50 minutes d’écart pour les derniers 40 km. 

Je reprends la route sur le rythme maximum que je puisse rouler, c’est à dire aux alentours des 28 / 30 km/h, avec le vent de face ce n’est pas évident bien sur.

J’arrive enfin au ferry, il est 13h30, Mathieu à pris celui de 13h, je suis heureux et un fatigué deuxième. Je n’ai plus de batterie sur mon téléphone, juste je profite de cette traversé de 20 minutes. 

Je débarque et rejoins l’arrivée, heureux de la performance, légèrement frustré d’une victoire si proche mais je savoure. J’ai roulé à 22km/h pauses comprises, ce qui correspond exactement à mes prévisions. C’était une sacré parti de manivelle !!!!! Merci Mathieu pour cette bataille ! 

Dans les prochains mois il me restera à décider si je reviens pour une quatrième fois, en attendant je compte profiter du Portugal quelques jours avant de repartir pour la prochaine course le 1er Mai à Gérone (560 km de gravel) 

Merci également aux nombreuses personne qui me soutiennent : Le Groupe Clim, Hutchinson, Miss Grape, Néo wheels, Supervelo, Fastclub, les Glaces Romanes.

Dans quelques jours sortira la vidéo embarquée de la course sur la chaine YouTube GCN en Francais et je vous y ai mis pas mal d’anecdotes et surprises ! 

L’activité sur strava : https://www.strava.com/activities/11187368770

Fastclub l’équipe d’ultra au départ de la Désertus Bikus

Dans la nuit de vendredi à samedi prochain ca sera le départ de notre première course d’ultra de l’année. Bien évidement Fastclub sera présent au départ pour offrir le café à tous les participants, mais nous seront présent aussi avec la plus grosse équipe de la course.

Pour suivre leur aventure lors de cette course, vous avez juste à utiliser ce site et à mettre leur numéro : https://madcap.cc/. Le live devrait fonctionner sur pc et mac (pas pour le moment) Pour un suivi plus précis vous pouvez télécharger l’application sur votre mobile.

Les voici :

Nicolas Feuillet, nous vient des Landes, il fera ici son premier Ultra à vélo. Son objectif est de finir en 6 jours. Numéro : 42

Maxime Prieur, notre représentant de chez gcn vise lui la première place. Numéro : 5

Laurent Garbolino, habitant du pays basque avec une solide expérience, son objectif est de finir en 2 jours. Numéro : 64

Yan Ducasse, encore un habitant des Landes qui a déjà fait un Ironman, il vise les 6 jours pour terminer. Numéro : 268

Dumas Florent, habitant en Haute-Savoie, grand adepte des ultras, il vise le podium en 3 jours. Numéro : 6

Lea Spitzer, nous vient des pyrénéens atlantiques, elle est nouvelle dans ce milieu et souhaite juste finir la course dans les temps, pas d’objectif de chrono (ce qui est déjà un bel objectif). Numéro : 17

Thomas Delaplace, notre représentant de Haute-Garonne, n’en est pas à sa première course d’ultra et vise alors les 3 jours. Numéro : 122

Romain Lucena, voilà un deuxième représentant de Haute-Garonne qui est aussi aguerri que le premier sur ces courses et vise également les 3 jours pour finir, il va tout donner. Numéro : 118

Fabrice Lafourcade, encore un habitant des Landes habitué des longues distance, souhaite finir en 5 jours pour sa part. Numéro : 63

Clement Bancons, vient également des Landes, mais n’est pas à son cout d’essai, il vise les 3-4 jours pour terminer. Numéro : 195

Comme vous pouvez le voir ca va clairement etre une sacrée course remplis de bonne humeur et de bonne anecdote. Je pense qu’il ont deja hate de les raconter.

N’oubliez pas que chaque encouragement sera moteur pour chacun de l’équipe car nous pédalons seul physiquement mais à beaucoup mentalement !

On souhaite une bonne course a tous, le but est que tout le monde arrive au bout et que le podium soit uniquement en Fastclub bien sur.

Protégez votre vélo lorsque vous faites du Bikepacking

Que vous soyez un adepte de longues balades à vélo le weekend, un voyageur avide de bikepacking à travers des paysages inexplorés, ou simplement quelqu’un qui compte sur son vélo pour le quotidien, une vérité demeure : votre vélo est précieux. Il n’est pas seulement un moyen de transport, mais un compagnon d’aventure, un investissement dans votre santé et votre liberté. C’est pourquoi le protéger devrait être une priorité absolue.

L’Importance de la protection

Les sacoches, la terre, les branches, les UV, le mobilier urbain, vos chaussures toutes ces choses peuvent abimer la peinture de votre vélo, créer des rayures et simplement usée votre pépite de vélo.

La solution : Le Kit Sticker Terrazzo Slicy x Fastclub

Conscient de ces défis, nous avons développé le Kit Sticker Terrazzo. Plus qu’un simple film protecteur, c’est une armure sur mesure pour votre monture, combinant esthétique unique et protection haut de gamme contre les rayures, les éraflures et les impacts légers. Sont épaisseur et sa resistance vous garantira une protection efficace et résistante pendant de nombreux kilomètre.

Caractéristiques Uniques :

  • Protection Sur Mesure : Prédécoupé pour s’adapter parfaitement à chaque courbe de votre vélo (qu’il s’agisse de route, gravel, VTT, descente (DH), BMX,…), le Kit Sticker Terrazzo offre une couverture complète tout en améliorant l’esthétique de votre monture.
  • Design Terrazzo : Avec son design terrazzo personnalisé, il ajoute une touche d’originalité à votre vélo, le distinguant des autres et reflétant votre personnalité.
  • Finition Mate ou Brillante, couleur claire ou sombre pour s’accorder à votre vélo.
  • Durabilité : Résistant à l’eau, aux UV, et conçu pour durer, il garde votre vélo à l’abri des éléments et des aléas de vos aventures.
  • Installation Facile : L’application est simple, permettant à chacun de protéger son vélo sans effort ni besoin d’outils spéciaux.

Pourquoi Choisir le Kit Sticker Terrazzo ?

En choisissant le Kit Sticker Terrazzo, vous ne faites pas que protéger votre vélo ; vous investissez dans sa longévité, vous préservez sa valeur et vous affirmez votre style. C’est l’accessoire indispensable pour tout cycliste qui se respecte, surtout pour ceux qui se lancent dans le bikepacking et qui affrontent les défis de la nature.

Que vous traversiez des forêts denses, que vous escaladiez des montagnes ou que vous naviguiez dans le chaos urbain, le Kit Sticker Terrazzo est votre garantie contre les imprévus, permettant à votre vélo de rester aussi impeccable et performant que le jour où vous l’avez acquis.

L’Atlas Mountain Race de Julien

Julien Roissard notre expert Ultradistance qui à deja une tres belle liste de course fini avec souvent de tres bon résultat (y compris la TCR en juillet 2023). Aujourd’hui il nous rapporte son aventure sur une nouvelle course mythique l’Atlas Mountain Race Une course organisé par Nelson Trees, une personne légendaire de l’ultra distance.

Depuis que cette course existe elle m’attire. C’est un dépaysement garantie sans aller trop loin. Chaque fois c’est un regret quand sur Dotwatcher.cc en février. Mais ce n’est pas facile de se décider au mois de novembre plus une période de pause du vélo. C’est donc poussé par le suivi des amis du Fastclub sur la Bikingman X et après analyse du réseau de transport France/Espagne/Maroc que je décide de m’inscrire ! Car oui j’étais aussi un peu retenu par le transport en avion. 

Avant course – Déjà une aventure

C’est en train que je pars de Chambéry. Première étape à Barcelone. A eux seul les 300m pour rejoindre mon hôtel me font rendre compte que chaque mètre avec le vélo sur les épaules va faire mal … Le lendemain matin je me lance dans une petite balade récompensée par un chocolat chaud d’exception.

Puis c’est le départ pour Madrid où je note qu’avec la compagnie Renfe le vélo à de la place. Ensuite cap sur Algésiras. La traversée de la région de Cordoba me donne des fourmis dans les jambes, l’envie de parcourir ces routes à vélo est là ! La fin du trajet s’avère longue, avec une descente dans des gorges où l’on ressent le train sur la retenu. Et ce n’est pas fini, je décide de filer à Tarifa à 20km en taxi pour être sur place le lendemain. Arrivé à Tarifa, ville de départ du ferry, tard dans la soirée, je trouve un petit restaurant charmant pour dîner. Le réveil est rude le lendemain à 6 heures. Le vélo qui cogne ont créées des douleurs aux épaules et aux cuisses avec de jolis bleus en souvenir.

Une fois débarqué à Tanger direction la gare en taxi malgré seulement 3km. Au moment de l’enregistrement, un membre du personnel de l’ONCF s’inquiète de la taille de mon bagage, mais son supérieur ne voit aucun problème. Heureusement car le wagon était quasi-vide donc suffisamment grand pour accueillir plusieurs vélos. Changement à Casablanca pour un train de type TER. L’espace se fait plus restreint mais ça va.

48h avant le départ l’arrivée à Marrakech avec sa superbe gare me font un grand bien, encore plus de pédaler pour me rendre à l’hôtel. Arrivé je croise Thomas Boury, alias Toto Supertramp, qui me prodigue des conseils sur le quartier. Plus tard nous échangerons plus précisément sur la course à venir. Le jour du départ, alors que je savoure un bon couscous au restaurant repéré la veille, un message vient chambouler mes plans : décalage du départ de 24 heures ! Les autorités refusent un feu vert pour cause de pluie forte et donc de crue. Le lendemain l’attente se prolonge jusqu’à 16 heures sans nouvelles. Je profite de ce temps pour renvoyer mes affaires de pluie et froid en France. Finalement à 18 heures un départ non officiel est annoncé, sans escorte policière, avec des itinéraires alternatifs jusqu’au CP1. Enfin en route, l’aventure peut réellement commencer ! 

Km0 – Marrakech – Lets go !

En mode « autobus » ça roule à toute allure ! Pendant 40 kilomètres avant la première piste accidentée et du relief. À un moment donné, je prends une bifurcation à droite pour suivre l’itinéraire, et là, je me retrouve face à tout un peloton. Perdu, je fais demi-tour pour les suivre. On échange quelques mots, mais personne ne semble vraiment comprendre la situation. Puis, un message arrive : la route est fermée et la police nous impose un gros détour par une route principale. Le peloton remet du temps à s’étirer, mais ce seront les derniers kilomètres ainsi. Maintenant, la vraie course démarre en autonomie. Le col semble interminable avec ces 70km. Sur ma route, je recroise Steven Le Hyaric, accompagné d’Adrien Liechti, que je n’avais pas vu depuis 2021 lors de la TwoVolcano. Je retiens bien un conseil de sa part : prévoir 24h d’autonomie à chaque arrêt. Une fois passé le col, un vent de folie me frappe de face ou de côté. Je frôle la chute lors d’une rafale latérale. Arrivé au CP1 à Telouet, je fais un arrêt ravitaillement minimum. Il ne fait pas chaud et ce vent persistant est usant. 

CP1 – Telouet – Express !

Quelques kilomètres plus loin le vent se calme et c’est la fin du bitume. Le reste de la nuit se déroule sur des chemins rocailleux où il faut rester vigilant pour éviter les crevaisons ou les chutes. Un terrain vallonné nous accompagne jusqu’au magnifique lever du soleil. Ensuite, la plaine s’étend devant moi avec de grande ligne droite jusqu’à un point de ravitaillement crucial à Imassine pour la journée à venir avec une dizaine d’heures sans rien.

Une omelette, de l’eau, un peu de nourriture, une toilette rapide, un contrôle du vélo, et me voilà reparti. Une traversée de gué arrive rapidement, ce sera pieds nues avec un séchage ensuite pour éviter les problèmes liés à l’humidité. Ensuite, je fais face à un passage difficile, technique, raide et sous une chaleur accablante. Aucune végétation, pas d’eau, pas de vie. Les odeurs corporelles s’intensifient avec la chaleur du sol, et l’absence d’air devient étouffante. Je commence à douter de ma présence ici, mais ma patience me pousse à avancer, avec un regain de forme par rapport à d’autres concurrents dans cette rude montée. La suite semble interminable, avec une série de petits cols à franchir. Mais le paysage est là et le coucher de soleil vient gratifier le tous ! Je m’efforce de ne pas arriver trop tard au prochain village, Afra, où je retrouve d’autres participants.

Certains négocient une pièce pour dormir, mais je préfère une toilette rapide avant de continuer pour un endroit plus tranquille pour la nuit. Après quelques kilomètres, je trouve un spot idéal sous des petits arbres avec une bonne couche de sable. Je m’accorde trois heures de sommeil avant de repartir à minuit. Les premières heures sont éprouvantes, avec des fonds de gorges sablonneux ou rocailleux, mais une fois sur la route et après avoir franchi un col, je suis récompensé par un petit café ouvert à 5 heures du matin à Ait Saoun (ça c’est Fastclub) avec une personne très accueillante. C’est mon premier café depuis le début de la course, un moment de réconfort bienvenu avant de continuer.

Une de mes portions préférées m’attend ensuite, avec une piste vallonnée, roulante et le lever du soleil qui illumine le paysage. Des espaces agricoles apportent un peu de verdure et de bonnes odeurs d’arbres en fleurs. Le retour sur le bitume soulage et je fais un arrêt dans Tazenakht pour me ravitailler.

Au Maroc, les options salées rapides sont rares et je me retrouve avec du pain et de la vache qui rit comme seule option. Le trajet dans mon système digestif fut très rapide…une erreur que je ne répéterai pas. Alors que je traverse un village plus loin, un bruit fort et sec retentit et je sens une chaleur sur mon mollet droit : un tir de lance-pierre vient de frapper mon cadre ! Je ne perds pas de temps et continue ma route un peu déçu. Arrivé au CP2 à Asserraragh à 17 heures, je sais que la suite du périple risque d’être difficile sans ravitaillement, alors je savoure un tajine de bœuf avant de repartir. 

CP2 – Asserraragh – Le plus beau !

Encore une fois, un spectacle incroyable se déroule alors que j’entame une descente dans une gorge bordée de falaises abruptes. Après un moment sur la route, je retrouve un chemin technique avec un magnifique coucher de soleil. Je partage ce moment avec Adrien, qui fait son premier ultra, et je ne peux que lui témoigner mon respect. Nous arrivons ensuite dans un village où je m’attendais à trouver de l’eau, mais malheureusement, ce n’est pas le cas. Il va falloir gérer avec ce qui me reste. Les 30 kilomètres suivant sont un faux plats montants sur du bitume, une sensation d’être collé au sol qui m’épuise. Je dois me forcer et commence à surveiller attentivement le bas-côté de la route. Dès que je repère un gué avec du sable, je m’arrête pour 3 heures de sommeil bien méritées.

La reprise sur ce faux plat infini est difficile puis le terrain devient ensuite technique et raide. Je commence à avoir du mal à rester assis sur la selle quand ça secoue. La descente qui suit est tout aussi éprouvante, avec des cailloux ronds comme dans un ruisseau à sec. Tout en danseuse je m’épuise à descendre. Arrivé en bas, je vois le bitume comme le sommet d’un grand col, mais la joie est de courte durée. Un village est là, mais rien n’est ouvert. J’hésite à faire une pause pour attendre une ouverture mais l’envie de continuer est trop forte. La suite est une montée difficile, où je ne peux toujours pas m’asseoir sur la selle. Je tire sur les genoux en danseuse, me questionnant sur ma capacité à continuer. Mais comme par miracle le terrain s’adoucit, je peux enfin me rasseoir, et le moral remonte. Le lever de soleil dans la montée de la route coloniale est un moment magique, récompensant tous les efforts précédents.

Après avoir traversé des éboulements de chemin à pied et poussé le vélo, j’atteins enfin le sommet. Je centralise tout ce qui me reste en eau dans un seul bidon pour bien voir ce qui me reste. La descente n’apporte aucun répit. Le chemin est abîmé puis arrive une plaine avec des bosses. C’est dans le dur que je rejoins la route et la ville d’Issafen : un véritable soulagement 18h après le CP2.

Après une bonne pause pour reprendre des forces avec une belle omelette je repars. Mais c’est midi et la chaleur devient insupportable. Heureusement, nous nous enfonçons dans une gorge parsemée de villages verdoyants qui apportent un peu de fraîcheur. La montée finale est difficile, mais je peux enfin m’asseoir, et l’air redevient frais. Sans un vent désagréable la suite aurait été parfaite avec une belle piste sur un immense plateau. Mais ça va, en plus arrive le coucher du soleil. Après une courte pause à Afella Ighir pour une bouteille d’eau et un paquet de chips, je file déterminé pour passer rapidement un col et redescendre à Tafraout le CP3. Arrivé je profite des installations disponibles : nourriture, douche gratuite et possibilité de dormir. Après une journée aussi éprouvante, je décide de manger et de prendre une douche en attendant le service. Finalement, je me dis qu’il serait sage de passer la nuit ici et de bien récupérer avec 4 heures de sommeil. La journée a été rude et je sais que la fin ne sera pas le lendemain ! 

CP3 – Tafraout – le luxe !

Au réveil à 3 heures, un café et trois Snickers pour la route, c’est tout ce qu’il y avait. Ça repart tranquillement sur de la route, mais ça regrimpe vite avec des petits cols. Ensuite, nous empruntons une piste plutôt roulante pour atteindre des villages perchés juste incroyables. J’arrive au sommet avec le soleil levant et profite pleinement de la descente. Il faut être prudent car, une fois de plus, certaines portions sont très dégradées. En bas, je m’attendais à trouver un village avec un magasin, mais rien. Il va falloir affronter un chemin technique et raide sous le soleil qui va chauffer aujourd’hui. Nous avons quitté le plateau de l’anti Atlas et redescendu au niveau de la mer. Pendant l’approche, je rencontre plusieurs difficultés : mon vélo s’enfonce dans une terre molle, en descendant du vélo pour enlever la boue je me blesse à la jambe sur un petit cactus, et plus loin je ne declipse pas et tombe lourdement sur ma main droite dans un tas de cailloux. Mais malgré ces galères en 200m, je commence l’ascension difficile avec détermination. La chute semble avoir libéré de l’adrénaline en moi, transformant le désespoir en puissance. J’atteins finalement Sidi Abdallah où je retrouve Adrien, Florian, Andrew, Victor et Camille. Je serai le dernier à mettre les voiles car le gérant un peu perdu a oublié mon omelette…je préfère attendre et repartir bien !

Après c’est une série de pistes roulantes cassé par creux « descente/monté » de petits canyons. J’arrive dans un village où je prévoyais de faire le plein d’eau avant d’affronter une ligne droite difficile. Mais je ne vois pas grand-chose si ce n’est plein d’enfants qui courent autour de moi. À peine sorti du village, je me retrouve dans du sable qui rend la progression difficile. Je me dis que c’est une petite portion mais je réalise vite que je m’engage dans la fameuse partie de sable dont tout le monde parle. Les premiers plantages du vélo ne tardent pas à arriver, et je lutte pour avancer sous 40°C. Je suis abasourdi de voir un autre coureur passer comme si c’était une route. Je persévère, tentant de régler la pression du pneu arrière pour améliorer la situation. Après presque 2h pour 17km j’arrive au bout de ce calvaire. Il y’a un grand rond-point avec des grosses routes et donc des voitures « café » pour me requinquer rapidement. Je veux tracer jusqu’au prochain village où je me restaure et prend de quoi retrouver mes esprits.

L’objectif est un dernier gros village Amskroud avant la nuit où s’annonce une portion difficile de 93 kilomètres 3000m. J’attaque cette section en soirée, mais je sens rapidement que mon corps a besoin de repos. Je me bats pour passer un premier gros col et approcher au mieux le suivant. Mais arrive une montée dure à rouler où je dois tirer en danseuse. J’accélère l’urgence de trouver un spot. Un petit plat sur le côté : parfait vu le contexte. Une boîte de sardine avec du pain, un peu de toilette (malheureusement Cicalfate oublié au CP3) et je m’accorde une heure de sommeil bien méritée. Mais avant de repartir je sens que ça ne va pas le faire avec la selle et utilise un dernier joker : un pansement Urgostart sur chaque appui ! ça m’a sauvé (Merci Maxime).

Je rejoins le pied du gros morceau : la montée du « Stelvio » du Maroc dans la vallée du Paradis. Et là un grand merci à Yasinne d’avoir ouvert son café la nuit pour les coureurs de l’AMR au pied de cette montagne. Après un petit déjeuner rapide, je repars refais et avec des cacahuètes locales ! 2h30 plus tard la descente qui suit est longue, mais je prends mon temps pour rester concentré. Ensuite, il y a encore des collines à franchir avant d’atteindre la ville côtière d’Imsouane. Je fais une pause suffisante dans une boulangerie-pâtisserie avec pour objectif 6h non-stop jusqu’à la fin. Je me plante un peu en choisissant deux Msemen qui étaient d’une densité folle, j’ai eu du mal à en manger un avant de repartir et l’autre je l’ai terminé deux jours plus tard à l’aéroport…

Sinon la suite est progressive avec une partie de route pour digérer avant de dériver sur des chemins que je ne pouvais faire qu’en danseuse. Tout ça avec l’océan pas loin qui rappelle que la fin approche ! Les dix derniers kilomètres sont sur route, alors j’appuie sur les pédales jusqu’à apercevoir enfin l’arrivée dans Essaouira avec un panneau de l’Atlas Mountain Race ! 5 jours pile après le départ l’accueil est calme avec Nelson, qui discute avec Thomas sur le départ, et des personnes du staff. Intérieurement je suis heureux mais je le manifeste peu avec la forte envie de partir prendre une douche, de manger et de me coucher ! 

Après course :

Sûrement ma course la plus dur en termes de gestion d’alimentation et d’état du terrain : résultat c’est très difficile d’estimer un temps avant chaque ravitaillement et la relation avec ma selle a été compliquée ! Mais en échange avec des températures au-dessus des normales de saison ça été facile de gérer le sommeil. Tous ont été efficaces malgré le fait de ne pas avoir pris de matelas. Le sol restait chaud la nuit et c’était facile de trouver un terrain meuble en sable. Donc au final je n’ai improvisé aucune sieste à cause de fatigue prononcé. 

Encore une super aventure riche en expérience, la plus dépaysante qui pousse un peu plus en dehors de nos « conforts » ! Je retournerai sûrement au Maroc mais ce sera hors course pour profiter à 100%.

Pour finir je n’ai malheureusement pas pu concrétiser mon objectif de ne pas utiliser l’avion. Entre le décalage du départ de 24h, le mail d’annulation de mon train Barcelone-Chambéry pour grève et la fatigue qui rend tout plus compliqué. Dès le lendemain ça a déjà été une mission de remettre le vélo dans ça housse. Et ensuite un enchainement de taxi, bus, taxi, magasin de vélo, taxi pour rejoindre un hôtel à Marrakech avec le vélo prêt dans un carton !

Pour finir un grand merci à tous pour vos messages ! Encore plus pour cette course où j’ai ressenti la plus grande amplitude entre les hauts et les bas !

Voir sa course sur Strava ici

Merci à toi Juju d’être partie en éclaireur pour les prochains membres de l’équipe Fastclub qui partira sur cette magnifique course. Merci à toi de nous la partager et de nous faire revivre de l’intérieur ta course.

Le programe 2024 de Captain Max

La saison des courses d’ultra distance va bientôt démarrer, l’année devrait être complètement folle.

Sans vraiment lâcher cet hiver j’ai repris l’entraînement sur les longues distances, tout ce passe à merveille. Je teste actuellement mon matériel, mon alimentation.

Les nombreux challenges et différentes vidéos avec GCN me permettent de même améliorer mon moteur, c’est une façon encore différente de m’entraîner par rapport aux années précédentes. J’ai hâte de mettre tout ça en route et enchaîner les kilomètres avec l’excitation de la course. J’ai hâte également de vous partager les courses de l’intérieur et de sentir vos encouragements qui me poussent à me dépasser.

Cette année le programme est simple et efficace, peu de courses mais chacune ont été sélectionnées pour leurs parcours et palmarès. Mon orientation se tourne vers les épreuves gravel en cherchant des parcours plus cassants et l’autonomie la plus complète.

Les courses seront globalement moins importantes en kilométrage mais plus dure physiquement, les challenges sont beaux.

Ça ne m’empêchera pas de manger de belles glaces 🍦 en station service pendant les courses ! Le plaisir ça ne se négocie pas !! J’ai hâte !

Ps : les temps off entre les courses me serviront à saisir des opportunités d’aventure, je pense pourquoi pas aux amis du @bikingman_ultra

Toutes ses courses et challenges ne serait pas possible sans mes partenaires, je les remercie de leurs soutient encore une fois 🙏

@fastclub_cafe@hutchinsoncycling@groupeclim@supervelo.cc@miss_grape_official@rideneowheels @spad_channel @cafe_romane@glacesromane

Merci également au meilleur club del moundo : @fastclub_cafe✌🏻🤩

Le Café du Mois

Pourquoi ?

Avec toute l’équipe Fastclub, on s’est lancé un nouveau défi : vous proposez tous les mois un nouveau café, « Le café du mois » Le but étant de vous faire découvrir des saveurs différentes de nos cafés. 

Notre choix pour Mars

Pour Avril, nous avons choisi avec Patrick notre Torréfacteur un assemblage qui correspond à un mélange entre plusieurs cafés 100% Arabica et de spécialité. C’est un assemblage de variété en provenance du Guatemala Ayarza / Tanzanie / Honduras qu’on nomme TRES TIERRAS.

Le résultat de cet assemblage donne une belle onctuosité, un parfum et une douceur agréable à déguster. Son goût a des saveurs fruité. 

Un café comme celui-ci peut se déguster à toutes heures de la journée, on vous le conseille en expresso avant un entrainement pour vous donner du peps (ou avant de partir travailler…) et en début d’après-midi en café filtre pour faire ressortir toutes ses saveurs.

Sur notre échelle de notation ce café est d’une force de 6 et une acidité de 2.

Faites vous livrer dans toute la France ou venez le récupérer chez Supervelo (84)

Ps : D’après Patrick vous ne dégusterez rien de meilleur en Avril…

Weekend BARDEMARS (23 et 24 mars)

Bonjour à tous,

Pour bien commencer l’année, on vous propose un weekend sympathique qui concilie deux choses à la mode, le Gravel et le clip de Johnny Hallyday et Eddy Mitchell « On veut des légendes ».

Article de référence sur le désert de Bardenas : https://www.bardenas-reales.net/flashinfos2006.htm

Donc, pour vous les aventuriers, on propose un weekend complet :

  • Arrivée le Vendredi soir dans la région Landaise ou Basque
  • Samedi matin tôt, convoi de voiture jusqu’au nord du Désert de Bardenas (2h30 de voiture)
  • Samedi, reste de la journée : sortie Gravel (non engagée) d’environ 80 km avec casse-croute en plein milieu du désert.
  • Samedi soir : Hôtel et restaurant dans la ville de Tudela (ce qui veut dire que vous devez avoir vos affaires avec vous). Du Bikepacking de luxe, car on ne dort pas dehors.
  • Dimanche matin, après un café espagnol dégueulasse : nouvelle sortie de 80 km pour rejoindre les voitures
  • Dimanche après-midi : sûrement un grand repas convivial espagnol à base de txuleta (côte de bœuf)

Afin de pouvoir profiter de ce weekend tous ensemble et que tout le monde soit heureux de rouler, on va limiter les places à 20 personnes.

Question budget, ne vous inquiétez pas, il sera contenu et l’association Fastclub prendra une bonne partie à sa charge.

Pour vous inscrire, cliquez ci-dessous. On vous tiendra informés de l’avancement.

Participants :

-LUCENA Romain

-Jacopin alan

-Léa Cathonnet

-Fabrice Lafourcade

-Tom Nieucel

-Maxime Prieur

-Ferries remy

-Yann Simeone

-Crespin Laurent

-Jérôme ENGAZ

-Montécot yoni

-DWOINIKOFF Kévin

-JEANJEAN Richard

-Feuillet Nicolas

-Eddie

-BUIGUES Jeremy

-Richard AMPE

-Damien MANEC

Le guide de Max pour faire un Ultra à Vélo

Faire son premier ultra est toujours très compliqué, même en termes de matériel. Très souvent, on a beaucoup de matos chez nous, mais rien d’idéal pour partir faire une course d’ultra. On se retrouve à devoir acheter énormément de nouvelles choses et la liste est très longue…

Nous avons essayé de faire la liste, avec Yoni et Yann, des produits que moi (Max) j’utilise sur mes courses. (même si mon set up évolue en permanence et qu’il est différent suivant les courses). Cela peut vous apporter des réponses aux questions que vous ne vous êtes pas encore posé.

Dans le bas de cette page on attend vos commentaires.

Vélo : il doit être fiable, pratique, confortable et rapide*

Pour moi, un des meilleurs vélos sur route est le 3T Strada.

Pourquoi ? Sa simplicité, le groupe mono-vitesse, son cadre avec top tube droit, les haubans arrière bas, qui permettent d’y accrocher facilement vos sacoches. Deux autres éléments sur ce vélo sont assez importants : les petits haubans apportent une relative souplesse au cadre et son côté Aero le rend très efficace sur les longues lignes droites ventées.

Pour voir la marque : ici

* Rapide, c’est relatif à ce que vous recherchez.

Transmission :

Ça va dépendre de la course et du type de terrain. Dans l’idée, prévoyez au minimum un rapport maximal de 1, voire plus ! Pensez aux bagages et à la fatigue, souvent, ça vous évitera de marcher…

Exemple de transmission que j’ai utilisé cette année

  • 48 – 10/44 (desertus bikus)
  • 50 – 11/32 (Bikingman Portugal)
  • 42 – 10/50 (toutes les courses de gravel)

Ensuite, pour les transmissions électriques, pensez au nombre de kilomètres d’autonomie de votre batterie, aux solutions pour recharger (pile, manette et dérailleur) Assurez-vous de connaitre par cœur le système, car s’il tombe en panne, il faudra trouver des solutions.

Pour les transmissions mécaniques, prévoyez un câble + les outils pour le changer + d’avoir regardé un tuto pour la technique.

Prévoyez une attache rapide ou un dérive chaine au cas où.

Pour la lubrification, prévoyez une petite fiole pour pouvoir en remettre au fur et à mesure des kilomètres. Au choix, vous pouvez utiliser de la cire (wax) ou huile pour conditions humides lorsque la pluie est de la partie.

Roue et pneu :

Choix très important et incontournable, pour les roues, j’ai l’habitude de rouler des roues carbone à profil, j’aime l’inertie, l’Aero et le look. Un vélo qui vous excite vous fera aller plus vite et plus loin.

Pour les pneus, c’est toujours un compromis de taille, de confort, de résistance et de profil. En 2023, j’ai utilisé :

  • Hutchinson sector en 32
  • Boyau Hutchinson Fusion 25
  • Hutchinson Touareg 700 x 40

Quoi que vous utilisiez, prenez des chambres à air : même avec un pneu parfait, les crevaisons peuvent arriver.

Cintre, guidoline et prolongateur :

Pour les cintres : 3T aeronova carbone en 40 sur tous mes vélos.

En ce qui concerne la guidoline, pour moi, c’est une simple en liège ou tissu avec épaisseur doublée sur les zones sensibles.

Enfin, pour les prolongateurs, peu importe les modèles à partir du moment où vous vous êtes entraîné pendant de très longs kilomètres avec ! J’utilise principalement des Zipp vuka 90 en Aluminium.

Équipement de sécurité :

Lorsqu’on parle de sécurité sur un ultra, cela prend tout son sens, car en parcourant beaucoup de kilomètres en si peu de temps, nous augmentons notre pourcentage d’accident potentiel. Lorsqu’on parle d’accident potentiel, ils peuvent être provoqués par autrui, bien sûr mais surtout par notre fatigue accumulée et notre manque de lucidité.

Casque :

Indispensable, il doit être premièrement très confortable, léger, doit pouvoir vous protéger en cas de chute et il vous faut pouvoir y accrocher une lampe. Personnellement, je roule avec un casque Poc. ici

Lunette :

Photochromique avec insert de correction de vue si vous en avez besoin. De mon côté, je roule avec des Smith depuis 3 ans maintenant !

Éclairage :

Indispensable pour rouler la nuit, bien sûr, il faut qu’elle soit fiable, simple et légère. Pour l’avant, l’exposure Strada sb mk 10 avec écran LCD pour l’autonomie restant (24 h en programme 7 low) ; en supplément pour les descentes, j’utilise une exposure Sirius MK9 sur mon casque. (Exposure). ici

Pour l’arrière, une Lezyne TRP 150 avec ses 52 heures d’autonomie !

Vêtements réfléchissants :

Obligatoire et indispensable pour rouler de nuit, je préfère rouler avec un gilet fluo pour le côté coupe-vent souvent appréciable la nuit. Personnellement, j’utilise un altura.

Vêtements adaptés :

Maillot et cuissard :

Les tenues, il est toujours difficile de choisir, car les conditions météo sont toujours changeantes, entre le jour, la nuit et au fil des jours. Pour le maillot, c’est très facile, le manche long Fastclub peut vous faire rouler de 15 à 40 degrés sans problème, les manches longues et ses couleurs claires vous évitera les coups de soleil et vous protègera des températures fraiches de la nuit. La solution est de le coupler avec un bon sous-maillot. Le poc en fibre de bambou fonctionne plutôt pas mal.

Pour le cuissard, il vous faudra des tests, avoir des poches est un plus, le Fastclub avec sa nouvelle peau de chamois fonctionne plutôt pas mal, vous pouvez l’essayer, il vous conviendra sûrement, il permet de faire des heures de selle sans problème. Fastclub. ici

Vêtements imperméables :

En cas de pluie, vous avez deux solutions : pour une averse, avec de bonnes conditions aux niveaux des températures, vous pouvez prendre le kway Gore-Tex classique noir ici L’avantage est qu’elle ne prend que très peu de place une fois repliée dans sa poche.

Pour des conditions plus compliquées, la veste poc avec capuche permet d’être encore plus étanche et de résister aux faibles températures. L’avantage est qu’elle s’accroche à votre cadre avec des sangles intégrées. Poc ici

Vêtements chauds :

Pour les températures basses la nuit ou en haute altitude, personnellement, j’utilise la même veste pour le froid et la pluie avec la veste Poc All saison. Vous pouvez aussi utiliser une doudoune lorsqu’il fait très froid, ça peut être une très bonne solution. La qualité de vos sous-couches dessous la veste est primordiale pour vous éviter de trop transpirer et garder la sueur froide collée à votre dos. (La veste Poc). ici

Chaussures et pédales :

Chaussures de cyclisme :

Faire 20 heures de vélo par jour fait mal aux fesses évidemment, mais pensez aussi que vous passez 20 heures à appuyer sur vos pédales et à ressentir toutes les imperfections du terrain dans les pieds. Éviter les chaussures trop rigides conçues pour les coursiers. Des chaussures confortables pour de longues distances Suplest suggérées par Yann. ici

Pédales adaptées :

Pour moi, aucune hésitation, même si j’ai eu du mal au début avec le réglage des pédales de VTT, peu importe, la marque est complètement adaptée à la pratique. Elles vous permettront d’utiliser des chaussures de VTT et ainsi de pouvoir marcher sans abimer vos cales. Selon votre préférence (Shimano XTR de mon côté). ici


Système de navigation :

GPS :

Indispensable, premièrement, il vous faut le connaître sur le bout des doigts, car une fois perdu, c’est lui qui vous aidera. Il vous faut savoir le gérer pour trouver des solutions lorsque vous voudrez changer d’itinéraire ou suivre une piste effacée en Gravel de nuit en poussant votre vélo. Prenez en compte l’autonomie lors de votre choix. Wahoo m’a agréablement surpris, même s’il manque d’autonomie. ici

Cartes papier :

En cas de panne de batterie ou de GPS. (MEME pas en rêve sur un ultra, c’est à vous de ne pas vous retrouver dans cette situation, arrêter vous dans un bar recharger ou chez l’habitant pour éviter ce problème)

Batterie ou source d’alimentation :

Au choix, soit des batteries PowerBank soit une dynamo. Chacun son choix, pour ma part, ce sont deux batteries de 10 000 mAh (ici) ; cela me permet d’en mettre une au fond d’une sacoche et l’autre en accès rapide dans la sacoche de top tube. En cas de panne d’une, je change avec la deuxième. Pour l’utilisation de dynamos, faites attention de choisir le bon modèle, surtout pour être sûr que cela recharge suffisamment vos appareils à faible vitesse.

Sacoches et porte-bagages :

Les sacoches :

Question sacoche, c’est toujours un sacré problème, vous allez souvent vous poser des questions et remettre tout en cause. Depuis mes premières courses, j’ai pas mal changé de set up. Pour le moment, je suis plutôt certain et confiant lorsque je roule.

Premièrement, sur le top tube, j’utilise la big Node de chez Missgrape parfaite pour ranger l’électricité, quelques barres et les indispensables pour des petites réparations rapides. Sur plusieurs courses, j’ai utilisé aussi une sacoche de cadre internode 3 L en supplément. Pour l’arrière sur les longues courses, j’utilise une 7 L cluster ou une 1 L type altura. Encore une fois, ce sont des choix personnels et des concessions que nous sommes obligés de faire en permanence. Missgrape ici , altura ici

Outils et pièces de rechange :

Plutôt que de faire un long paragraphe, je vous fais ma liste régulière :

Multi Tools complet avec dérive, chaine, pompe, démontes pneu, couteau, rustine et colle, prolongateur de valve, démontes obus, mèche tubeless avec outils, idéal scotch et Superglue, chambre à air x2, câble électrique de charge, plug 220 a plusieurs prises x2, lampe de secours, batterie de rechange pour Sram et chargeur pour les longues courses, burette d’huile pour la chaine.

Système d’hydratation et nutrition :

Bidons d’eau :

2 bidons 750 ml minimum avec en supplément des tubes de pastilles effervescent électrolytes pour mettre dedans et des sachets d’alimentation en glucide comme les SIS beta full.

Nourriture énergétique :

Barre, gel, bonbon, sandwich, Babybel, tout ce que vous voulez et que vous avez l’habitude de consommer dans vos sorties d’entrainement. Ce n’est pas le moment de faire des tests. Aussi, pensez à prendre plusieurs marques, plusieurs modèles, vos goûts et envies évolueront au fil des kilomètres, attention également aux températures qui pourraient faire fondre les aliments.

Enfin, un petit conseil : lorsque vous préparez votre sacoche, vous pouvez enlever au moins un tiers de votre nourriture, vous ne la mangerez pas ! Prenez de l’argent pour les boulangeries sur le bord de la route.

Sac de couchage et bivouac :

Sac de couchage léger :

Pour les pauses ou les nuits à la belle étoile ou même dans un abri-bus ou un sas de banque. Prenez un bivy et des couvertures de survie (au moins 2).

Indispensable :

Crème solaire, stick solaire pour les lèvres, lingette nettoyante, crème pour les cuissards si vous en avez besoin, pansement urgostart, brosse à dent minimaliste et dentifrice !

Carnet de route et documentation :

Contacts d’urgence, carte d’identité, argent en espèces, carte bancaire et carte bancaire dans votre téléphone. Rangez toujours un billet au fond d’une sacoche au cas où vous perdriez votre portefeuille !

Si vous voulez plus d’aide et d’informations sur ce sujet ou juste sur le vélo, vous n’avez plus qu’à vous abonner à Fastclub. Car Fastclub ce n’est pas seulement du café, mais aussi des spécialistes de l’ultra distance ! Rejoignez-nous ✌🏻 ici