Voila la sortie qui nous correspond à 800%. Déjà l’idée de faire une étape du prochain Tour de France est sympa, alors si on la fait de façon à ce que tout le monde prennent du plaisir… C’est banco !
Voila ce que nous vous proposons :
Pour commencer : RDV au Stade de Jurançon XV pour boire le café à 8H, ensuite départ groupé 8H30, pas de course ce coup ci. On déroule en blaguant en essuyant quelques petites montées (comme le petit col entre Lourdes et Bagnère).
Au kilomètre 80, on se fait une petite pause ravito devant le magasin Aneto Sport de Campan pour remplir les gourdes et manger une chocolatine de la boulangerie du même parking.
On repart toujours groupé jusqu’à…. Sainte Marie de Campan et la c’est quartier libre ! C’est partie pour le Tourmalet chacun à son rythme, par groupe, cela se fera naturellement. Arrivé au sommet à 100 km du départ, suivie de 22 km de descente et le bouquet final* : La montée de Luz Ardiden 130km depuis le départ (encore casi 1000m D+). *(Pour ceux qui se sentent limite, vous pourrez éviter cette montée et passer direct à la pause dej dans le centre de Luz St Sauveur)
Arrivé en haut, chacun quand il le peut… On redescends pour tous se rejoindre place du centre de Luz St Sauveur pour prendre une belle pause déjeuner tous ensembles, sandwich, pizza, entrecôte, banane, chacun son style.
Une fois les estomacs remplis, on s’envoie les 70 km qu’il reste jusqu’à Pau, c’est presque un faux plat descendant !
Attention : Il est important que vous vous inscriviez ci dessous pour venir rouler, nous avons besoin de savoir à l’avance combien nous serons. Les rides Fastclub sont organisé pour les membres de l’association (les amis sont les bienvenues aussi, il suffit de prévenir)
Attention numéro 2 : Le ride fait 220 km avec 3842 mètres de D+, soyez prévoyant, chambre à air, pompes, barres énergetiquesssssss, carte bleu, kway. Histoire de ne pas tomber dans une grosse galère.
Tant pis pour 2021, on le fera en 2022 ! La crise sanitaire est trop bancale pour organiser notre sortie club dans de bonnes conditions. Nous annulons cette sortie, la première de l’année sera donc l’Etape du Ventoux le 1er Mai !
Ca vous dit de partir rouler le mythique Paris Roubaix ? L’enfer du nord avec tous ses secteurs pavés ! On croise les doigts pour que les conditions météo soit bien extrême pour créer des souvenirs mémorables.
On le voit venir, la course amateur ne sera pas possible en 2021, pas de problème, on va partir rouler façon Fastclub !
Concept:
On prend le parcours de la longue boucle cyclosportive 172km, on roule le samedi, une semaine avant la course (cela évite tout problème de route barrés pour la course) et on croise les pros qui s’entrainent…
Le programme :
Vendredi 2 Avril, navette au départ de Cavaillon et Hossegor (possibilité de prendre le train ou l’avion)
Possibilité de nous rejoindre sur place
Airbnb sympathique dans la ville du départ à Busigny, repas convivial.
On fait le parcours de 172 km sous la pluie avec un rythme soutenue
Pause café, ravito, voiture d’assistance et photo le long du parcours
Soirée sympathique et bon repas à Roubaix pour se féliciter de la course
Dimanche 4 Avril retour maison avec la satisfaction du travail accompli
Liste des inscrits :
Yann Simeone, Maxime Prieur, Julien Marty
Vous voulez venir avec nous ? Pré-inscription pour recevoir les informations par mail et le budget à prévoir.
Cet été il fallait entrainer notre Juju national pour son Bikingman Portugal. Du coup on a envoyé Max pour rouler avec lui et préparer un parcours sur 2 jours avec 500kms et environs 8000 mètres de dénivelé positif. Manque de pot, il pleuvait au départ… La suite en vidéo.
Sur la cyclosportive bien connue dans le milieu nous avons envoyé Captain max faire une petite vidéo embarqué de l’intérieur de la course.
L’histoire rappela que la pluie en haut du col de La Pierre Saint Martin aura forcée une partie des coureurs à abandonner en bas de la descente (congelé). On peut bien voir aussi dans la vidéo qu’il ne suffit pas d’avoir des gants dans la poche, il faut pouvoir les enfiler… Pour Max il a fallu couper avec le couteau d’un spectateur la doublure.
Une bonne rigolade sous la pluie avec un classement correct de 42 sur 220.
Une petite vidéo de vacance de Max et Mylene Prieur bien avant l’aventure Fastclub dans le désert de Bardenas en Espagne. La vidéo ne le dit pas mais en plein mois de juillet il fait facilement 35 degrés à l’ombre avec un fort vent ce jour la.
Il parait que tu as encore gagné la Race Accros France 300KM en 2020 ! Bon ça fait deux fois que tu gagnes en pignon fixe ça commence à devenir redondant non ?
En effet , après 2019 où j’étais allé découvrir cette épreuve que j’ai au final remportée, je me suis dit dans un premier temps pourquoi ne pas y retourner en 2020 ! Sur le papier il y avait du beau monde et clairement je ne pensais pas gagner , il y avait mon pote Kevin Maurel qui était de la partie , ma seule chance de gagner c’était le fait que se soit long .
La RAF 300, on le rappelle, c’est un parcours hyper exigeant. Départ de Mandelieu 06 pour une arrivée en haut du fameaux Mont Ventoux 84, soit 340 kms avec plus de 7000 mètres de dénivelé positif !!!!! Autant vous dire que c’est pas une course à prendre à la légère…
Le départ était inversé par rapport au classement de l’année précédente, tu es parti dernier. As tu douté que tu n’as pas rattraper tout le monde ?
En effet je suis parti dernier cette année mais au final comme l’an passée ! Comme je le savais c’est une course qui reste exigeante encore plus en fixie quand on sait que les 80 premier kms sont vraiment dur . Je suis parti sur un bon rythme mais à vrai dire je sentais que c’était pas aussi fluide que d’habitude , pas de panique il y a 335 kms . Je fais ma course et reprends du monde le long du parcours , me voila déjà dans le Verdon après 4 heures de course , les jambes commencent a bien tourner malgré déjà 3000 m de D+.
Vers Apt ça roule , ça vole même , les sensations sont vraiment très bonnes l’écart se réduit avec les mecs devant moi , à ce moment la j’étais en tête de la course niveau chrono. km 300 base de vie je m’arrête en express , 3 coca et un paquet d’Haribo avalé je remonte sur le bike , il reste 30 kms pour moi c’est fini même s’il reste le Ventoux à monter , une formalité en pignon fixe à minuit !
J’arrive à Bédoin et mon équipe m’attends pour un changement de braquet , un pit stop de folie , 2’30 pour changer de pédalier et mon pignon arrière , merci YANN, FAFA ET MICH !
J’ai pu lire d’ailleurs certains commentaires sur les réseaux à propos de cette assistance. Oui je le sais l’assistance est interdite, je me suis permis de me faire aider pour cette manipulation. C’est une micro compensation en rapport de la grosse charge d’effort supplémentaire que je m’inflige avec le fixie. Malgré cette aide, je vous mets au défit de faire cette course en fixie , je penses que km 2 vous mettez pieds a terre et vous regretterez le choix de vélo.
Gagner cette course c’est une chose mais le but premier était de battre mon record de l’année passée , c’est chose faites !
Tu as mis dans les 12 heures pour faire le parcours, comment as tu géré l’hydratation et l’alimentation ?
Il a fait chaud très chaud mais c’est quelque chose qui ne me dérange absolument pas, je suis à l’aise dans ces conditions. Je tournais à un bon bidon de 750 mml par heure !
Ok merci pour la réponse, bon niveau drogue tu préfères quoi ? T’as des plans ?
Disons que je ne suis pas un exemple à suivre, je ne me limite pas de toute l’année au niveau de l’alimentation , je ne me mets pas de freins la dessus , ni sur le fixie 😉 (ndlr : mais quel con) Arriver sur une course avec un tels parcours , il vaut mieux avoir quelques réserve sinon milieu de parcours tu rotes comme on dit =)
Le ventoux de nuit ça donne quoi ? Tu as eu le temps d’apprécier la nature ou tu étais trop concentrer sur l’effort ?
Le ventoux de nuit une formalité , j’ai pas attendue la Race pour faire le ventoux à la frontale . Autant l’édition précédente j’avais un peu plus profité mais cette année j’y aller pas pour faire du tourisme même si je me serais bien arrêté faire un plouf au Verdon !
Tu peux nous donner une anecdote rencontré pendant la course ?
NOPE
L’an prochain tu y retournes ?
Pas en 2021 , j’ai d’autres projets perso encore un plus barré que cette petite balade , je laisse la place aux guerriers de chez Fastclub. J’espère que mon record sera battu pour que je puisse être de retour en 2022 avec un nouveau challenge !
Un dernier mot ?
J’entends beaucoup de choses de la part des gens à droite à gauche , la race c’était une course calculé , pas prise à la légère , pour tout vous dire au départ j’ai dit à l’organisateur dans 12H30 je suis là haut , il m’a regardé d’un air wahooo euh 12H30… oui oui j’ai tout analysé si tout se passe bien ça passe !
12H17 plus tard me voilà au sommet du Ventoux .
Heyyy les rageux à bientôt sur les routes et si tu veux avancer plus vite arrête de caresser tes pédales!!
Tu peux nous décrire ton Café Shop? Et comment tu bosses dedans ?
Le shop (microtorréfaction) est en fait un atelier-boutique-coffeeshop, c’est un petit open space avec une partie salon avec banquette à l’ancienne et fauteuil pour dégustation boisson et pâtisseries maison, une partie cuisine et bar, et au milieu le torréfacteur et « bureau-établi », les sacs en toile de jute de café vert sont éparpillés (rangés) un peu partout. C’est plutôt une ambiance sympa cosy à la british où on se sent bien et qui sent bon le café. Il y a souvent les silos de café, les sacs de café, les balances, des tasses, des cahiers, mon meilleur pote l’aspirateur (R2D2) qui traînent en plein milieu (c’est aussi un atelier donc j’ai le droit non?)… Je torréfie en petites quantités (3 kilos en général) plusieurs fois par semaine selon l’évolution du stock. Je teste évidemment quotidiennement les torréfactions récentes et moins récentes en espresso ou méthode douce, notant chaque dégustation pour analyser les torréfactions et les extractions de chaque café.
Ça fait combien de temps que tu t’es lancé dans cette aventure et dans la torréfaction ?
Le projet remonte à 2 ans environ, une année de préparation pour l’étude du « concept », la formation de torréfacteur, recherche du local et du matériel, j’ai ouvert en novembre 2019.
Cela doit sentir tellement bon dans le shop, cela égaille tes journées ? Tu es pas trop excité à la fin de la journée ?
Oui l’odeur du café dans le shop est top, chaque matin c’est un pur plaisir d’ouvrir la porte pour aller bosser!!! Une fois dedans on oublie un peu l’odeur, mais chaque torréfaction, chaque fois que je mouds un paquet de café, chaque extraction apporte de nouvelles effluves!!! C’est vraiment des supers odeurs dont je ne me lasse pas. Je bois pas mal de café dans la journée et c’est vrai que j’ai souvent le cœur qui frappe un peu fort… (c’est grave docteur??)
On parle souvent du côté laxatif du café, as-tu un avis sur la question ? (rires)
Effectivement le café contient des lipides qui peuvent avoir un côté laxatif, il parait que le café-clope du matin est assez efficace chez certains… mais il est surtout particulièrement diurétique (d’ailleurs utilisé dans les labo pour accélérer les tests urinaires de certains patients!!!)
Nous avons tellement de questions pour toi ! Je me suis aperçu qu’avec du bon café je ne mettais plus de sucre ! Alors qu’avec mes cafés de machine à dosette je sucré tout le temps, tu en connais la raison ?
Ca fait parti de la différence entre un café « industriel » et un « vrai café », le robusta et la torréfaction poussée souvent utilisé dans les premiers apportent beaucoup de force et d’amertume qui peuvent (doivent) être balancées par un ajout de sucre en tasse ; contrairement à l’arabica (café de spécialité) qui contient naturellement une part de glucides, on parle de douceur du café (un café peut être doux et corsé, il laisse une sensation sucrée en bouche), et en même temps si la torréfaction n’est pas trop poussée l’amertume ne ressortira pas énormément (donc pas besoin de sucrer pour équilibrer l’amertume).
Parlons de ton café, tu fais des sélections et assemblage régulièrement, cela ne doit pas être évident de faire importer les grains de café ? Comment procèdes-tu ?
J’ai 2 importateurs de grains (un français et un allemand) qui proposent une sélection chaque semaine en fonction de la saison (1 récolte par an de 2/3mois dont le moment varie selon la zone géographique) et de leurs approvisionnements. J’essaie de proposer une gamme variée en choisissant des terroirs, des variétés, des intensités et des goûts différents, privilégiant les petits producteurs ou coopératives locales. En espérant avoir la possibilité dans le futur de visiter et sourcer personnellement des cafés en Afrique et Amérique centrale…
Sur le lancement du site, Yann a sélectionné le Brésil et le Honduras que tu proposes, tu as un mot rapide pour nous parler de ces deux cafés ? Peut-être un mot pour caractériser chacun ?
Ce sont 2 cafés plutôt légers. Le brésilien est vraiment très doux (pas du tout du tout besoin de le sucrer) il est plutôt classique avec des notes de fruits secs et légèrement chocolaté. Le Honduras est plutôt doux aussi, un peu plus fin avec des notes de noisette et une touche d’orange.
Brésil : café doux, calin du matin
Honduras : café parfumé, ami du midi
Une anecdote de café à nous partager peut-être ?
Une surprise il y a peu de temps d’un de mes supers clients… Brad (qui vient au shop en vélo!) m’a apporté 2 échantillons de grains de chez lui, 2 microtorréfactions de Portland (Oregon,United States, les Blazers de Clyde « the glide » Drexler #dreamteam, bref.), c’est vraiment génial de pouvoir partager et échanger sur le café et de goûter le travail de torréfacteurs qui ont des approches différentes.
Merci beaucoup d’avoir répondu à nos questions et de faire partie de l’aventure Fastclub en tous cas nous on est super content de notre rencontre, à bientôt autour d’un café !
Merci à vous, je suis ravi de faire partie de cette aventure et de rencontrer l’univers très sympa des cyclistes!!
Ça vous dirai de venir faire du vélodrome ? Vous en avez toujours rêvé ? On vous emmènes ! Organisation simplifiée, vous vous inscrivez, on gère la logistique pour aller rouler sur les vélodromes de San Sebastien, Bordeaux et Hyères.
Durant l’hiver nous allons vous emmenez plusieurs fois, c’est toujours sympa de rouler à l’intérieur. Les sensations sur piste sont incroyables. C’est la discipline hardcore du vélo de route.
On va faire chauffer les pignons fixes et les cuissots. Pour les vélos, sur certains vélodromes nous pouvons en louer, pour ceux qui ont des vélos pignons fixe, vous pouvez venir rouler avec.
Alors il parait que t’as fait une course de vélo dernièrement ?
[Rire] Oui une balade de santé
Comment t’es venu l’idée de t’inscrire alors que tu es « jeune » dans le cyclisme ?
Je me suis intéressé à l’ultra quasiment dès le départ ! En fait, cela m’attirait plus que les cyclosportives et tout le long de mes progrès je ne pensais qu’à ça ! toujours plus loin !
L’année dernière j’ai suivi le Bikingman Corsica #2, j’avais un pote qui la faisait (Laurent Gambotti il a finit 4e) et j’avais dit à Axel que j’ai rencontré à Ajaccio « l’année prochaine je serais sur la ligne du départ… » Finalement pas prêt comme je voulais pour avril je pensais plutôt à 2021… Et puis sur un coup de tête en voyant Benoit Bigot inscrit je me suis lâché ! Des dossards s’étaient libérés et le report en Octobre était parfait pour moi ! Je me suis décidé le 4 octobre ! On verra bien lol… j’ai vu …
Jusqu’au dernier moment la course était incertaine, tu comptais rouler quand même ?
Je faisais même parti des résistants ! j’ai harcelé Axel en lui envoyant 10000 messages du style on s’en fou on roule ! on sera là ! On la fait en mode pirate !… bref motivé à bloc !
Finalement le fait d’être obligé de dormir à l’hôtel n’était pas si mal ?
Finalement oui ! Pour une 1ère expérience, je partais dans le total inconnu ! la gestion du sommeil était totalement inconnue pour moi… je pensais dormir quelques heures dans mon bivy au cas ou… mais la solution hôtel était quand même prévue dans le cas ou j’étais vraiment à bout… Donc oui c’est bien venu pour ma 1re expérience.
Comment t’es tu préparé pour la course ? Tu as réussi à avoir des infos d’anciens participants ?
J’ai discuté avec Laurent Gambotti surtout et Arnaud Manzanini qui m’a aidé pour l’alimentation aussi et bien sur Benoit !
Ma prépa était déjà établie depuis longtemps, je suis en période de construction permanente en fait, je n’avais jamais roulé plus de 158 km et 2800 d+ en une journée ! Et je ne fais du vélo que depuis 2 ans réellement ! Alors il a fallu me préparer encore plus vite et efficacement ! J’ai fait beaucoup de force et d’endurance en Trail et en fixie ! En fait je partais du principe que si j’avais une réserve de force suffisante je pouvais passer partout sans me cramer ! Je me suis mis aussi dans des conditions de stress partir avec une gourde seulement et une barres pour voir comment je réagissais dans des situations compliquées et loin… je me suis débrouillé et je suis rentré même après m’être perdu en Trail pendant 2h à tourner en rond et sans eau lol… ou à 70km de chez moi en vélo… Je me suis surtout préparé mentalement en fait… l’abandon n’était pas envisageable !
La course a été longue, tu as fait une énorme dernière journée, comment as tu géré ta course ? (tu peux prendre quelques ligne pour vraiment raconter)
Je suis parti mentalement à bloc mais je savais que j’allais passer par toutes les phases possibles et inimaginables de l’euphorie aux pleurs…
J’ai fait toutes les erreurs possibles les 2 premiers jours ! A part crever ! j’ai cumulé tout ce qu’il ne fallait pas faire ! Mauvais choix de vêtements trop chaud ou trop froid… Trop d’arrêts inutiles, perte de gps… erreurs de parcours…
Je savais que je pouvais faire 180km et au moins 3000D+ par jour donc je m’étais fixé cette base et j’espérais en pouvant rouler de nuit pouvoir arriver à Porto Vecchio le 1er soir (300km 5900d+) c’était impossible mais je voulais le tenter… malheureusement j’ai fait un début d’hypothermie avant Ghisoni sous la pluie et j’étais parti trop vite le matin ! j’étais à une moyenne de 82% de ma VO2 max au lieu de 65% donc cramé complètement ! J’ avais froid il pleuvait et j’ai multiplié les couches de vêtements, j’avançais plus, j’ai pris froid dans ma transpiration et la barre au ventre…je pleurais sur mon vélo… j’avais ma femme au tel qui me soutenais et me disait allez tu es à 5km du gite… ouais j’avance à 8km/h j’en ai pour 50 min ! J’étais pas bien du tout, je suis arrivée au gîte de Ghisoni mal mal… j’ai pris une douche chaude pendant 15min puis j’ai vomi toute les électrolytes de la journée ! erreur aussi j’en ai mis une par bidon… ça m’a défoncé…
Le lendemain j’ai roulé fort pour essayer de rattraper le temps perdu, le peloton était à 100km devant moi et je connaissais le parcours parfaitement, on rentrait dans mon terrain de jeux ! Mais j’ai géré, voyant que je ne pouvais pas les rattraper j’ai décidé de m’arrêter à Levie plutôt que de forcer jusqu’à Propriano il fallait que je récupère encore de la veille.
De levie à Porto j’ai roulé parfaitement bien je me sentais mieux et j’ai modifié mon alimentation, je suis passé aux Bananes, clémentines, Dragibus et de l’eau ! j’ai poussé jusqu’à Porto en réalisant même quelques PR sur Strava ! C’est dire ! je voulais rouler jusqu’à Calenzana mais sur le groupe tout le monde annonçait que les hôtels ou gîtes étaient complets… Donc tant pis… Porto n’était pas si mal…
Je me suis mis en tête de finir le lendemain et de faire les 300 kms restants ! J’avais toutes les clés pour y arriver ! et des bananes ! j’en ai bouffé jusqu’à 7 par jour !
Le lendemain j’ai recroisé Phil avec qui on s’était doublé plusieurs fois les jours précédents. On discute tranquillement et on se lance le défi de finir ensemble les 300k !
On a roulé dans le vent tout le long ! tantôt j’étais bien tantôt c’était lui ! Quelques pauses ravitos bananes clémentines coca et on repartait ! Je l’ai lâché après Nonza car j’étais vraiment en cannes et il restait une 100aine de kms le temps jouait contre nous, pour finir il fallait rouler à 22km/h de moy pauses comprises sur les 300km pour arriver avant 21H heure du couvre feu ! Mon compteur affichait 20H30 on était juste… j’ai appuyé, je ne sais pas du tout où j’ai puisé cette force mais on a monté le col avant le moulin de Mattei en haut du cap à plus de 14 km/h sur des pentes de 6/8% avec 700km dans les jambes et 14000D+ ! Je me souviens faire des relances à 400w dans les coups de culs avant Bastia, j’ai roulé avec la rage ! la force mentale de finir et vite ! La douleur ne comptait plus !
J’ai découvert des capacités et des ressources inimaginables auparavant !
Ta meilleure anecdote ?
Meilleures, je ne sais pas mais j’en ai pleins… je pourrais écrire un sketch !
Je me souviens avoir un gros paquet de Dragibus dans la sacoche devant la potence et j’ai cassé la fermeture… à chaque trou ou bosse je perdais des dragibus qui sautaient de la sacoche et Phil qui était mort de rire derrière ou alors on faisait semblant de jouer à Mario Kart en jetant les peaux de bananes… en fait quand tu es dans la douleur et dans la course contre toi même un rien peut te faire éclater de rire…
Si tu dois donner un conseil à ceux qui veulent s’inscrire, ça serait quoi ?
Allez-y ! Pensez surtout à une alimentation simple et naturelle et roulez !
2 ans de vélo, l’année dernière j’ai fait 2700km… je n’avais jamais roulé plus de 158km et 3000D+ dans une journée alors tout est possible ! En 5 jours c’est faisable… il faut découper le parcours en 5 jours et rouler 170 km 3000D+ sur une journée pour être finisher… c’est déjà énorme oui !
Après pour viser un temps plus bas il faut bosser plus mais pour une 1re expérience et cumuler pleins d’erreurs c’est un beau défi !
Bon tu vas le refaire ?
Je suis sur liste d’attente pour l’édition 2021 car avec le rapport des absents liés au Covid c’est complet… mais j’ai bon espoir ! Sinon j’attends l’ouverture des inscriptions pour le Portugal 2021.
Le BM France et Euskadi tombent mal dans mon planning et je bosse… dommage le Pays Basque me tentait vraiment !
Merci Pierrot !!! Repose toi bien !
T’es fou j’ai déjà repris ! Je n’ai qu’une envie c’est rouler !